Evaluation of motor imagery ability in neurological patients: a review

Évaluation des capacités d’imagerie motrice chez les patients victimes d’une atteinte neurologique

¹ Department of Rehabilitation Sciences, Katholieke Universiteit Leuven, Leuven, Belgium
² REVAL Rehabilitation & Healthcare Research Center, PHL-University College, & BIOMED, Universiteit Hasselt, Hasselt, Belgium
³ Department of Biomedical Kinesiology, Katholieke Universiteit Leuven, Leuven, Belgium

Received: 5 February 2012
Accepted: 21 November 2012

Abstract

Motor imagery is a promising new intervention strategy within neurological rehabilitation. However, previous studies have shown that the ability to perform motor imagery is not well preserved in all neurological patients. Therefore, patients’ motor imagery ability needs to be thoroughly examined when they are included in motor imagery rehabilitation programs or studies. In the past, objective methods to evaluate motor imagery were lacking rigour, and participants’ imagery ability was often insufficiently assessed. The present paper discusses several methods to assess motor imagery ability and discusses their specific advantages and disadvantages. As well, an overview is given of studies applying these methods in patients with stroke, Parkinson’s disease and multiple sclerosis.

Résumé

L’imagerie motrice est une technique prometteuse pour la réadaptation des patients victimes d’une atteinte neurologique. Plusieurs études ont cependant montré que la capacité à utiliser efficacement l’imagerie motrice n’est pas nécessairement préservée chez tous les patients. Aussi, il est indispensable de l’évaluer objectivement avant d’incorporer un travail mental au cours des programmes de reéducation. Par le passé, les méthodes objectives utilisées pour évaluer les capacités individuelles d’imagerie ont souvent manqué de rigueur. Parfois, ces capacités n’étaient même pas considérées. Cet article présente les avantages et inconvénients des différentes méthodes permettant de le faire. Les applications chez les patients ayant subi un accident vasculaire cérébral et les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ou de la sclérose en plaques sont également abordées.