Side to side differences in hamstring muscle kinematics during maximal instep soccer kicking

Différence bilatérale dans la cinématique des ischio-jambiers lors d’une frappe au pied chez des joueurs de football masculin

Division of Sport, Exercise and Nutritional Sciences, School of Sport Tourism and Outdoors, University of Central Lancashire, United Kingdom

Received: 26 June 2015
Accepted: 29 September 2015

Abstract

Hamstring strains are a common non-contact injury in soccer. The current study investigates bilateral differences in hamstring kinematics during maximal instep kicking. Thirteen male soccer players performed maximal instep kicks with their dominant and non-dominant limbs. Muscle-tendon kinematics of the four hamstring muscles during the kick movement were quantified using OpenSim software. Differences between dominant and non-dominant limbs were examined using paired t-tests. The results revealed that the biceps femoris long head (dominant = 165.28. ± 62.46 & non-dominant = 137.65 ± 52.17%), semimembranosus (dominant = 220.75 ± 43.35 & non-dominant = 131.23 ± 36.74%) and semitendinosus (dominant = 90.95 ± 16.69% and non-dominant = 80.47 ± 15.99%) experienced significantly greater strain when using the dominant limb. The current investigation provides key information regarding the mechanics of the hamstring group during maximal instep kicking, indicating that kicking with the dominant limb may place soccer players at increased risk from hamstring strain injury.

Résumé

Les blessures aux muscles ischio-jambiers sont classiques au football. La présente étude analyse les différences bilatérales dans la cinématique des ischio-jambiers lors d’une frappe du pied maximale en football. Treize joueurs de football masculins ont réalisé des frappes maximales avec leurs membres dominants et non dominants. La cinématique du complexe muscle-tendon de quatre muscles des ischio-jambiers a été analysée lors du mouvement en utilisant le logiciel OpenSim. Les différences entre les membres dominants et non dominants ont été examinées à l’aide de tests t appariés. Les résultats ont révélé que les longs biceps fémoraux (côté dominant = 165,28 ± 62,46; côté non dominant = 137,65 ± 52,17 %), les semi-membraneux (côté dominant = 220,75 ± 43,35; côté non dominant = 131,23 ± 36,74 %) et les semi-tendineux (côté dominant = 90,95 ± 16,69; côté non dominant = 80,47 ± 15,99 %) subissent plus de contraintes lorsque le membre dominant est utilisé. Ces données fournissent des informations relatives à la mécanique des ischio-jambiers pendant une frappe maximale du pied et indiquent qu’une frappe avec le membre dominant en football peut entrainer des risques accrus de blessures au niveau des ischio-jambiers.