Issue
Mov Sport Sci/Sci Mot
Number 118, 2022
Sports, culture populaire et culture matérielle / Sports, popular culture and material culture
Page(s) 1 - 4
DOI https://doi.org/10.1051/sm/2022031
Published online 14 February 2023

De manière très générale, malgré des débats (Marshall & Krüger, 1990), le sport peut être défini selon les sept critères proposés par Allen Guttmann (1978 : 16) : l’aspect séculier, la rationalisation, la bureaucratisation, la quantification, l’égalité, la spécialisation et le record. Mais il peut également englober tous types d’activités physiques réalisées dans un but récréatif, hygiénique ou compétitif tout en se déroulant dans un cadre réglementaire minimal (Eichberg, 1998). De ce point de vue, le sport est aussi ancré dans notre quotidien et, de fait, au sein de la culture populaire. Pour le dire autrement, outre les pratiques physiques, il se donne aussi à voir à travers la matérialité (les objets, les vêtements, etc.) et sur les supports médiatiques (retransmission de matchs, jeux vidéo, etc.).

Dans cette perspective, ce numéro spécial entend questionner les pratiques sportives et/ou ludiques productrices ou dérivant de la culture populaire. Cette notion est plurielle, composite et, pour Dominique Kalifa, il ne peut exister de définition qui fasse l’unanimité au sein de la communauté scientifique (Lynch, 2005 : 3) puisque la culture populaire est « complexe, protéiforme, investie d’enjeux politiques et idéologiques forts » (Kalifa, 2010 : 224). Plus encore, celle-ci est « plurielle, à la fois alternative et mainstream, commercial et militante, conformiste et subversive. C’est une boule à facettes où scintillent super-héros de bandes dessinées, personnages de cinéma, séries, jeux vidéo, looks et musiques qui font danser la planète » (Artus, 2018 : 14). Malgré tout, la culture populaire peut être envisagée de deux manières (Pasquier, 2005).

D’une part, en héritage des travaux (essentiellement français) portant sur la théorie de la légitimité culturelle, la culture populaire peut être perçue comme la consommation des biens culturels par les classes populaires. Dans une autre optique, celle des cultural studies, la culture populaire est davantage appréhendée selon des approches localisées. Dès lors, loin d’être pensée dans un rapport hiérarchique, la culture populaire est ici un système de valeurs à part entière et un monde de sens (Becker, 2010). Dans tous les cas, les univers culturels sont hybrides et témoignent d’appropriations et de formes diverses de « braconnage » (De Certeau, 1990). De son côté, John Fiske s’ancre également dans cette logique puisqu’il met en avant une culture populaire correspondant à des productions ayant déjà fait l’objet d’une appropriation signifiante par le public (Fiske, 1989). Plus encore, dans le contexte actuel de « globalisation culturelle du sport » (Fournier & Raveneau, 2010), les outils des sportifs, les ustensiles personnels ou les bibelots du quotidien tels que les cartes postales, les jouets et, bien évidemment, les magazines, les bandes dessinées, les dessins animés, les séries TV, c’est-à-dire plus largement tous les objets fabriqués en séries ou non, peuvent être analysés, pour comprendre la dynamique de cette culture populaire sportive, au prisme de la culture matérielle. Selon Marie-Pierre Julien et Céline Rosselin, la culture matérielle regrouperait, dans une première acception, « l’ensemble des objets fabriqués par l’homme considéré sous l’angle social et culturel » (Julien & Rosselin, 2005 : 3). Mais celle-ci englobe aussi les liens entre l’objet, le geste et l’acteur dans la mesure où une deuxième acception de ce concept « engagerait […] à considérer les objets matériels comme corrélats de l’action individuelle et collective » (Julien & Rosselin, 2005 : 6).

Aussi, ce qui fait culture matérielle correspond aux objets fabriqués par l’homme (artefacts) propres à une société et qui sont les produits d’une culture. La relation technique entre les objets et les acteurs témoigne donc de cette culture matérielle qui inclut l’usage, la consommation, la création, le commerce, ainsi que les comportements, les normes et les rituels mis en jeu par ces objets. Ces objets du quotidien, ce « petit patrimoine » comme l’évoque Laurent Sébastien Fournier (2008), ont peu suscité d’intérêt des scientifiques. Pourtant, l’histoire s’écrit aussi à travers eux. Le livre Une histoire du monde en 100 objets de Neil Mac Gregor publié en 2010 en partenariat avec le British Museum et le très récent Une histoire du monde par les objets (du 18e à nos jours) (Singaravélou & Veynare, 2020) prouvent, s’il en est, l’intérêt et le renouveau pour les études sur les objets qu’ils soient artistiques, décoratifs, publicitaires, utilitaires ou rituels.

En sciences du sport, les recherches portent très souvent sur l’analyse des pratiques dites populaires, comme le football (Correia, 2018 : Faure, 1999), les spectacles (Faure, 1990) ou le supportérisme (Lestrelin, 2022). D’autres travaux mettent en avant les processus d’intégration du sport au sein de la jeunesse (Mignon, 1999) ou du mouvement ouvrier (Kssis, 2002), mais peu d’études tentent d’articuler la culture populaire et la culture matérielle.

En pionnier, Jacques Defrance a montré, dès 1985, comment les mutations techniques en saut à la perche provoquent des réaménagements des pratiques sportives (Defrance, 1985). Bien évidemment, l’ouvrage novateur en la matière est celui de Georges Vigarello (1988) qui retrace l’évolution simultanée des techniques et de certains objets sportifs au cours de l’histoire. Lorsqu’il est question d’études de genre (Roger & Terret, 2004), de culture enfantine (Vivier & Laffage-Cosnier, 2020) ou encore de travaux nationaux (Krüger, 2020) ou européens (Bolz & Krüger, à paraître), les objets sportifs sont mobilisés. Finalement, dès qu’il s’agit d’innovation dans le domaine du sport, leur rôle est mis en lumière (Hillairet, 2005). Cependant, les rares analyses prouvent, s’il en est encore besoin, que les liens entre culture populaire et culture matérielle dans le domaine du sport représentent un vaste champ d’études à explorer.

Ce numéro spécial est destiné à constituer un appel d’air à des réflexions universitaires, novatrices dans ce domaine. Les chercheuses et chercheurs de toutes disciplines (anthropologie, architecture, géographie, histoire, histoire de l’art, lettres, philosophie, sciences politiques, sciences de l’éducation, sciences de l’information et de la communication, sociologie, STAPS, etc.) ont soumis leur texte à Movement & Sport Sciences – Science & Motricité pour tenter d’étudier comment le sport, lui-même pratique populaire, se décline aussi à la croisée de la culture matérielle. Pour le dire autrement, il s’agit aussi de questionner comment le sport dépasse le cadre de l’activité physique pour entrer dans toutes les sphères de nos modes de vie, des industries culturelles et créatives aux objets du quotidien. Les textes de ce numéro spécial s’intéressent à la fois à la production, la consommation, l’usage de ces objets, mais aussi aux comportements, normes et rituels qu’ils mettent en jeu ou suggèrent. Les voies empruntées par les analyses des auteurs sont donc diverses et parfois, surprenantes. Une particularité, enfin, de ce numéro spécial, est le croisement des regards disciplinaires. En effet, cette thématique interpelle aussi bien les chercheurs en sciences humaines et sociales qu’en sciences de la vie, ce qui témoigne de la richesse de ces questionnements.

Issu d’un colloque pluridisciplinaire commun à tous les axes du Laboratoire « Culture, Sport, Santé, Société » de l’Université de Franche-Comté, ce numéro spécial rassemble onze textes organisés en trois grandes thématiques. Les quatre premiers articles sont regroupés au sein d’un premier chapitre intitulé « Performance sportive et usages de la culture matérielle ». En effet, les exemples des baskets Nike Cortez, qui ont été démocratisées par le cinéma comme étant les plus légères du monde, du chausson déstabilisant qui permet l’évaluation des muscles de la cheville en trail, des outils d’analyse de la fréquence cardiaque pour objectiver l’effort ressenti, du chocolat noir qui est susceptible d’améliorer le travail musculaire, incarnent tous le lien entre l’usage de la culture matérielle, des objets du quotidien à ceux spécifiques à la recherche, et la performance sportive.

Les trois contributions qui suivent donnent naissance au deuxième chapitre de ce numéro spécial ayant pour titre « Culture matérielle, production mémorielle et construction de l’histoire du sport ». Au sein de cette deuxième partie, il est question de comprendre comment des processus de commémoration ou de patrimonialisation conduisent à rappeler au présent des pratiques passées ou à produire diverses formes de supports mémoriels, par exemple grâce à l’expression de l’excellence athlétique à travers les objets de la consécration, de monuments érigés en l’honneur de morts sportifs de la Première Guerre mondiale ou, enfin, de maillots et de produits dérivés, devenus de véritables vecteurs de l’identité d’un club de football.

Enfin, les trois derniers articles rassemblés dans ce numéro au sein du chapitre « Mesurer, écrire et mettre en scène la pratique physique dans la culture populaire » s’intéressent aux façons de « raconter » la performance et le sport. Tour à tour, dans ce dernier pan, sont abordées les réflexions liées à la spécificité des émissions radiophoniques qui participent de l’inscription du sport dans la culture populaire, ainsi qu’au rôle joué par les applications smartphones et les réseaux sociaux sportifs qui donnent à la fois à voir la pratique physique du quotidien et l’opportunité du contrôle de la performance par autrui lors de signalement de cas de tricherie. Finalement, même si ce numéro spécial consacré au lien entre « Sports, culture populaire et culture matérielle » n’a évidemment pas traité tous les questionnements actuels, les coordinateurs espèrent qu’il contribuera à créer un appel d’air à de nombreuses réflexions scientifiques, certes présentes dans le champ des STAPS, mais encore bien embryonnaires. Que les auteurs soient vivement remerciés pour leurs contributions ! Très bonne lecture !

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In spite of several debates (Marshall & Krüger, 1990), sport can be broadly defined according to the seven criteria defined by Allen Guttmann (1978: 16) – secularism, rationalization, bureaucratization, quantification, equality, specialization and the obsession with records. However, it can also include all types of physical activities carried out with a recreational, hygienic or competitive aim while taking place within a minimal regulatory framework (Eichberg, 1998). From this point of view, sport is also anchored in our daily life and, in fact, in popular culture. To put it differently, beyond physical practices, it can also be seen through materiality (objects, clothing, etc.) and media (sportscasting, video games, etc.).

In this perspective, this special issue intends to question sports and/or playful practices which produce or derive from popular culture. This notion is plural and composite. As a result, according to Dominique Kalifa, there can be no unanimous definition within the scientific community (Lynch, 2005: 3) since popular culture is “complex, protean, and invested with strong political and ideological stakes” (Kalifa, 2010: 224). Moreover, it is “plural, at once alternative and mainstream, commercial and militant, conformist and subversive. It is a faceted ball sparkling with comic book superheroes, movie characters, series, video games, clothing styles and music that make the world dance” (Artus, 2018: 14). Nevertheless, popular culture can be considered in two ways (Pasquier, 2005).

On the one hand, as a legacy of the (mainly French) work on the theory of cultural legitimacy, popular culture can be seen as the consumption of cultural goods by lower classes. From another perspective, that of cultural studies, popular culture is understood more in terms of localized approaches. As a result, far from being thought of in a hierarchical relationship, popular culture is considered as a value system in its own right and a whole world of meaning (Becker, 2010). In all cases, cultural universes are hybrid, and they are the results of appropriations and diverse forms of “poaching” (De Certeau, 1990). John Fiske is also anchored in this logic since he considers as popular culture the productions which have already been the object of a significant appropriation by the public (Fiske, 1989). Even more, in the current context of “cultural globalization of sport” (Fournier & Raveneau, 2010), athletes’ tools, personal objects or everyday life trinkets such as postcards, toys and, obviously, magazines, comics, cartoons, and television shows, that is to say, broadly speaking, all objects manufactured in series or not, can be analyzed to understand the dynamics of this sporting popular culture through the prism of material culture. According to Marie-Pierre Julien and Céline Rosselin, in a first meaning, material culture refers to “all objects manufactured by mankind considered through a social and cultural angle” (Julien & Rosselin, 2005: 3). But it also includes the links between the object, the gesture and the actor insofar as a second meaning to this concept “leads [...] to consider material objects as correlates of individual and collective actions” (Julien & Rosselin, 2005: 6).

Also, material culture corresponds to the man-made objects (artefacts) specific to a society and which are the products of a culture. The technical relationship between the object and actor thus reflects this material culture, which includes the use, consumption, creation, trade, as well as the behaviors, norms and rituals brought into play by these artefacts. These everyday objects, this “small heritage”, as Laurent Sébastien Fournier (2008) calls it, have received little interest from scholars. However, history is also written through them. The book A History of the World in 100 Objets by Neil Mac Gregor published in 2010 in partnership with the British Museum, and the very recent Le magasin du monde : La mondialisation par les objets du XVIIIe siècle à nos jours prove (Singaravélou & Veynare, 2020), if anything, the interest and renewal of studies on objects, whether artistic, decorative, advertising, utilitarian or ritual.

In sports studies, researches often focus on the analysis of so-called popular practices, such as soccer (Correia, 2018 : Faure, 1999), sports spectacles (Faure, 1990), or fanaticism (Lestrelin, 2022). Other works put forward the processes of integration of sport within the youth (Mignon, 1999) or labor movements (Kssis, 2002), but few studies try to articulate popular culture and material culture.

As a pioneer, in 1985, Jacques Defrance showed how technical changes in pole vaulting technique led to changes in sports practices (Defrance, 1985). Of course, the innovative work in this field is that of Georges Vigarello (1988), who traces the simultaneous evolution of techniques and certain sports objects throughout history. When gender studies (Roger & Terret, 2004), children’s culture (Vivier & Laffage-Cosnier, 2020) or national (Krüger, 2020) or European (Bolz & Krüger, in press) issues are questioned, sports objects come into play. In the end, as soon as innovation in the field of sport is questioned, their role is highlighted (Hillairet, 2005). However, these rare analyses still prove that the links between popular culture and material culture in the field of sport represent a vast field of study yet to be explored.

This special issue is a call for innovative academic thinking in this area. Researchers from different fields (anthropology, architecture, geography, history, art history, literature, philosophy, political studies, education studies, information and communication studies, sociology, sports studies, etc.) have submitted their texts to Movement & Sport Sciences – Science & Motricité in an attempt to study how sport – a popular practice in itself – is also at the crossroads of material culture. To put it differently, it shows how sport goes beyond the framework of physical activity to enter all spheres of our lifestyles, from cultural and creative industries to everyday objects. The texts in this special issue focus on the production, consumption, and use of these objects, but also the behaviors, norms, and rituals that they bring into play or suggest. The paths taken by the authors’ analyses are thus diverse and sometimes surprising. Finally, a particularity of this special issue is the mixing of different visions. In fact, this theme challenges researchers in the humanities and social sciences as well as in life sciences, which shows how vibrant these issues are.

Resulting from a multidisciplinary symposium organized by a group of scholars from different fields of the “Culture, Sport, Health, Society” research center of the University of Franche-Comté, this special issue gathers eleven articles divided into three main themes. The first four articles make up the first chapter entitled “Sports Performance and Uses of Material Culture”. Indeed, from Nike’s Cortez sneakers which were democratized by cinema as being the lightest in the world, to the destabilizing shoe which allows the evaluation of the ankle muscles in trail running, heart rate analysis tools which objectify the effort felt, and dark chocolate which is likely to improve the muscular work, all these examples reflect the link between sports performance and material culture, from everyday objects to those specific to research. The next three articles are part of the second chapter, entitled “Material Culture, Memory Production and the Construction of Sport History”. In this part, the aim is to understand how processes of commemoration or patrimonialization lead to the recreation of past practices in the present day, or the production of various forms of memorial artefacts, for instance through the expression of athletic excellence through objects of consecration, through monuments erected in honor of athletes who died during World War I, or through jerseys and merchandising products which have become true vectors of a soccer club’s identity. Finally, in the third chapter entitled “Measuring, Writing and Staging Physical Practice in Popular Culture”, the last three articles focus on the ways in which performance and sport are “told”. They reflect on several key issues, from the specificity of radio broadcasts which participate in the integration of sport in popular culture, to the role played by smartphone applications and sports social networks which show everyday life’s physical practices while also being turned into an opportunity for others to control performances by reporting cases of cheating. To conclude, even though this special issue dedicated to the link between “sports, popular culture and material culture” has obviously not dealt with all the current issues, the editors of this special issue hope that it will lead to more scientific work, certainly already conducted in the field of sports studies, but still quite embryonic. Many thanks to the authors for their contributions! Enjoy this issue!

Références

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Citation de l’article : Tuaillon Demésy A, Laffage-Cosnier S, Grosprêtre S, & Descamps Y (2022) Introduction « Sports, culture populaire et culture matérielle ». Mov Sport Sci/Sci Mot, 118, 1–4


© ACAPS, 2023

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